Patrimoine numérisé du Cateau-Cambrésis

Une histoire religieuse fondamentale

Le Vitrail des armoiries de la ville

Édifiée à partir de 1634-1635 selon les plans de l’architecte Jean du Blocq, l’église Saint-Martin regorge de détails architecturaux tels que les angelots des sculpteurs Augustin et Baudhuin Froment ou les figures fantastiques de Jaspard Marsy, visibles dans la nef.

Non loin, un petit œil-de-bœuf entouré de fleurs de lys sculptées dans la pierre grise avec un vitrail coloré porte les armoiries de la ville : trois tours symbolisant un château surmonté d’une couronne. Cet œil-de-bœuf situé dans le bras droit du transept assurait la liaison entre l’église ancienne abbatiale et le reste de l’abbaye aujourd’hui disparu.

Ce vitrail, restauré en 2014, date de la reconstruction de l’église bombardée en 1918.

Le Premier sanctuaire chrétien de la ville

Au cœur du quartier Seydoux, l'église Saint-Joseph est située à l’emplacement même de l'église primitive du Cateau datant du haut Moyen Âge établie dans l'ancien quartier de Vendelgies.

En 1912, M. le Doyen Méresse et M. le Vicaire Lamendin entreprennent la construction de l'église sans savoir qu’ils bâtissent sur l'emplacement du premier sanctuaire chrétien de la cité dédié à Saint-Quentin. Moins endommagés lors des bombardements de 1918, elle permet de maintenir le culte lors de la restauration de l’église Saint-André. En 1940, l’occupant l’utilise comme magasin.

Ne présentant pas d’intérêt architectural spécifique et étant en mauvais état, l’église Saint-Joseph est vendue en 2016 à des particuliers.

L'Ancienne église Saint-Martin

L'ancienne église Saint-Martin dont nous ignorons les origines, quant à elle a disparu après la Révolution, ainsi que le cimetière attenant. Seules les marches de cette ancienne église sont encore visibles au niveau de l'actuelle place du
3 Septembre 1944.

Une pierre tombale gravée était encore visible récemment mais les travaux de rénovation ont eu raison de ce vestige certainement millénaire.

Après la destruction de l’église Saint-Martin, l’abbatiale Saint-André est devenue la nouvelle église paroissiale.

Le temple protestant

Vue générale du Cateau

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Le toit du temple protestant, surmonté d'une croix, est visible devant un bosquet.

Dès le XVIe siècle, le Cateau accueille une communauté protestante active.

Les frères Seydoux, eux-mêmes protestants, arrivent au Cateau en 1824 et, en 1858, Auguste Seydoux aidé par son fils Charles décide de construire un temple au centre-ville sur un terrain leur appartenant.

Malheureusement, un incendie le réduit en cendres en 1982.

Une école protestante sera affectée au temple. Elle est, aujourd'hui, reconvertie en bureau pour la police municipale.

La Fontaine Rolland

La fontaine Rolland, appelée aussi fontaine du Temple, est située au niveau de l’ancien temple protestant, l’actuelle police municipale, rue de la République. Il s'agit d'une très ancienne fontaine à l'origine inconnue mais dont le nom fait référence à une figure parmi les plus célèbres des chefs camisards français, Pierre Laporte (1680-1704), dit Rolland.

Son bassin entouré d'une margelle en pierres bleues accueillait les lavandières qui devaient apprécier l'eau d'une source cachée sous une voûte de briques.

Un vieil escalier de pierres mène à la fontaine cachée de la rue de la République par un mur qui garde la trace d’une ancienne porte.

Un centre chrétien orthodoxe

Vestige de l'ermitage

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Cette butte utilisée où siège la Vierge Marie est une ancienne cave reconvertie.

Autrefois couvent des pères Capucins, puis monastère de l'Annonciation, l'Ermitage Saint-Louis, situé à la sortie du Cateau dans un terrain boisé en direction de Bazuel, fut aussi un lieu de rassemblement pour les familles venues de l’Europe orientale.

Des bénédictines olivétaines installèrent de 1959 à 1968 des Ukrainiens chrétiens pour qu’ils puissent y pratiquer le rite byzantin et y accueillir des enfants pendant les vacances.

La « Propriété des Ukrainiens » est achetée en mars 1999 par la ville du Cateau pour y faire un lieu de promenade.
Une butte de terre cache une vierge Marie dont le culte semble aussi vivace que mystérieux. Il s’agit d’une ancienne cave de cet ermitage reconvertie.