Patrimoine numérisé du Cateau-Cambrésis

Mémoire de guerres

La plaque du Maréchal Mortier

La maison où naquit le Maréchal Mortier

Maison où naquit le Maréchal Mortier, duc de Trévise.jpg

La maison du Maréchal Mortier avec un petit groupe d'enfants appuyés sur le mur. Cette maison n'existe plus, elle laisse place à un supermarché…

Fils de Charles Mortier, paysan et marchand mulquinier* catésien, Édouard Mortier (1765-1835) est l’un des 26 maréchaux de Napoléon, le seul né dans le Nord. Député du Cambrésis pour le Tiers état au moment de la Révolution, il devient par son mérite Maréchal d'Empire et duc de Trévise.

La rue du maréchal Mortier porte le nom de la demeure qui l'a vu naître. Une plaque a été posée en son honneur, le 11 juin 1972 lorsque la maison fut détruite pour l'installation d'un centre commercial.

Par ailleurs, une statue emblématique trône sur la place de la ville face au beffroi.

* mulquinier : personne qui fabrique des toiles fines

L'abreuvoir du bataillon 3 RI

Cet ancien abreuvoir, converti en bac à fleurs, situé au niveau du restaurant l'Hostellerie du Marché, a été offert par les troupes Britanniques ayant libéré la ville du Cateau à la fin de la Première Guerre mondiale. Son emplacement est certainement dû avec la proximité du Marché aux Chevaux.

Avec une hauteur de 100 cm et une longueur de 280 cm, il est constitué de 3 piliers et possède une inscription bilingue : « Aux soldats héroïques de la 66ième division de l’armée britannique, morts aux combats d’octobre 1918 pour la libération du Cateau, du joug allemand.»

Mémorial aux enfants morts pour la Patrie en 1870

Au centre du cimetière communal, ce monument érigé par la ville du Cateau à la mémoire des victimes de la guerre Franco-Prussienne de 1870, se présente sous la forme d'un socle supportant une stèle entourée de chaînes.

Le traité de Francfort clôture la guerre franco-prussienne de 1870 stipulant que les deux États signataires s'engageaient, sur leur territoire respectif, à entretenir les tombes de soldats morts pendant le conflit.

Mémorial aux colombophiles fusillés en 1914

Le 11 novembre 1921, un monument a été érigé par la ville du Cateau avec la commune de Catillon, en la mémoire de cinq civils innocents fusillés par les Allemands : Marcelin Deloffre, Henri Lallier, Vital L'Hommé, Joseph Gosse et son épouse Clémence Lenain les 24 et 27 novembre 1914 pour avoir détenu des pigeons. Le but était de terrifier la population. C'est par cette tragédie que la rue a prit le nom de Fusillés Civils.

L’évènement, rédigé durant l’Occupation, est répertorié dans le remarquable journal de M. Laforest.

Le canon britannique et le géant

La maison où naquit le Maréchal Mortier

Maison où naquit le Maréchal Mortier, duc de Trévise.jpg

La maison du Maréchal Mortier avec un petit groupe d'enfants appuyés sur le mur. Cette maison n'existe plus, elle laisse place à un supermarché…

Le centre socio-culturel Couprie est un bâtiment repris par la ville en 1982 abritant aujourd'hui la médiathèque et divers services sociaux municipaux ainsi qu’un canon d’artillerie !

D’origine anglaise, il a été offert à la ville du Cateau par la 93e Battery de la Royal Field Artillery en souvenir des combats héroïques menés par les Anglais contre les Allemands, bien qu’il n’ait jamais servi et qu’il soit désarmé.

En face de ce canon, se trouve un géant, le Père Matthieu, un maquignon de 3,50m créé en 1989 par la ville du Cateau.

Tous les ans, lors de la foire Saint-Matthieu au mois de septembre, le Père Matthieu défile dans les rues avec son long bâton et son bourgeron* des marchands de bestiaux.